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 dirt on my boots (w/Troy)

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dirt on my boots (w/Troy) Empty
MessageSujet: dirt on my boots (w/Troy)   dirt on my boots (w/Troy) EmptyMar 11 Avr - 19:08


Troy & Emily


She says, hey babe, take a walk on the wild side

Vivre à deux, tout un concept qu’elle réapprend lentement, au fil d’un quotidien incongru qui vient toujours lui offrir de nouvelles occasions d’inventer bobard sur bobard ; paraît que la première règle, c’est de toujours raconter quelque chose de logique, impossible à banaliser, inébranlable sur les bords. Si la blonde ,à la cervelle de piaf qu’elle fait semblant d’être, affiche un minois à qui on donnerait surement le bon Dieu sans confession , cette dernière a de plus en plus de mal à museler les scrupules qui viennent harasser le moindre de ses nerfs pour lui rappeler que toutes ses actions ne lui épargneront pas le confort d’une prison d’État. Elle peut toujours décupalpiliser en se répétant des mantras désuéts , en se berçant des illusions de rigueur, celles qui permettent temporairement de se penser au dessus de tout soupçon. A la longue, le reflet qu’elle croise tous les matins dans le miroir XXL de Troy est loin d’être dupe, il affiche les cernes du sommeil perturbé par les pensées dévoreuses de tranquilité. Et s’il existe la moindre part, profondément enfouie aux tréfons d’elle et délaissée depuis plusieurs années, bridée par l’avidité maternelle ; cette part là, elle la tient bien en laisse, impossible d’offrir à quiconque la possibilité de lui trouver des qualités, de vraies valeurs, de la dépeindre comme quelqu’un d’humain. Ses émotions soumises au contrôle d’un mental renforcé par toutes les emmerdes vécues ces quinze dernières années. S’ouvrir aux possibilité ? Une option que les escrocs dans son genre n’envisagent qu’à l’aube d’une retraite bien méritée. Pour le moment, elle tente par tous les moyens de devenir incontournable, elle creuse  là où elle peut, à la recherche de ce qui lui permettra de se frayer un chemin à travers les côtes du joueur, pour s’installer quelque part entre le cœur et les poumons, histoire que son départ ou ne serait-ce que la possibilité qu’elle puisse mettre les voiles, lui fasse un mal de chien. Les procédés pour arriver à ses fins sont loin d’être orthodoxes et l’expertise qu’elle déploie, quant à elle, fort peu  recommandable. Le problème, c’est qu’elle présente un blocage qu’elle n’a pas pour habitude d’apprécier, en temps normal. Les raisons lui échappent grandement, elle est d’ailleurs bien la dernière à vouloir faire lumière sur ce qui la préoccupe tellement. « Un ranch, des rêves, un feu de joie, Ray, on dirait les premières paroles d’une chanson country...si votre boui-boui finit par ne plus faire d’recette, vous pouvez toujours vous tourner vers la musique » - sur ces paroles, elle s’éloigne, sa commande joliment transportée dans un sac plastique portant la mention bio-dégradable. Si ces journées passées en compagnie du hockeyeur lui ont appris une chose, c’est que l’une des voies menant directement à ses petits papiers implique de la nourriture. Avec des tacos, elle est presque sure d’attirer suffisamment son attention pour lui proposer une virée en pleine cambrousse,  faire la fête en compagnie d’une brochette d’inconnus et cela, malgré le fait qu’il ait passé une bonne partie de son après midi à « s’entrainer ». Le sport qu’il pratique ne l’intéresse pas du tout et , elle avoue volontiers qu’elle n’a même pas prospecté à ce sujet, après tout, le hockey, c’est faire du patin à glace, une crosse entre les mains et un palet à mettre dans un filet, rien de très recherché. Elle pénètre dans un vieux pick-up : il ne lui appartient pas ; pour résumé : les adolescents mâles sont extrêmement sensibles à quelques promesses libidineuses contées avec une conviction assurée. Quelques kilomètres et la voilà klaxonnant un groupe de messieurs, à la sortie d’une infrastructure balèze. Troy se distinguant par sa carrure.  Elle baisse la vitre. « Excusez-moi, m’sieur mais, je crois que je suis perdue, pourriez-vous m’indiquer la direction qui mène au sud de Montana ? » - elle affiche un énorme sourire et retire aussitôt ses lunettes de soleil. « J’ai des tacos de chez Ray sur le siège passager, si ça vous intéresse. Garantis sans LSD».
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