- Jolie Môme ▬ T'as qu'une paire de mirettes au poker des conquêtes.. ♪

Elle est intolérante au poisson et aux fruits de mer - Elle a toujours rêvé d'admirer les étoiles dans le Grand Canyon mais n'a jamais eu l'opportunité d'y aller - Elle adore la voix de The Weeknd - Elle court tous les matins, qu'il pleuve, vente, neige - Elle pratique aussi la boxe, ça la défoule - Son fruit préféré est la cerise - Elle n'aime pas le café - En revanche, c'est une accro à la théine - Elle possède un bouvier bernois répondant au nom de Pep's - Elle est enfant unique - Elle a d'ailleurs été adoptée - Elle est couleur lait écrémé, ses parents sont chocolat - Poupette est le surnom que lui donne son vieux père - Elle parle couramment français, anglais et italien - Elle se prédestinait à une carrière de danseuse étoile, mais une mauvaise chute lui entraînant une vilaine blessure au genoux alors qu'elle avait seize ans stoppa net ses ambitions; elle a donc du se contenter d'étudier afin de devenir professeur et non danseuse professionnelle comme elle le désirait - Sa mère biologique est morte en couche, et elle n'a jamais cherché à connaître l'identité de son géniteur - Elle consomme au possible bio et/ou local, évitant ainsi les grandes distributions - Elle se passionne pour le déco intérieur - Bricoleuse, elle est un peu du genre touche à tout - C'est une très bonne cuisinière qui excelle surtout dans le domaine des pâtisseries.

pseudo/prénom : Marquiz - Poupée - Baby Doll. âge : L'âge d'une gente demoiselle ne se dévoile point :p ! région : Pays de la Loire. commentaires : RAS.

P r é l u d e ;

Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, Quel pied ! C'était mieux que tout. Mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, sniff, pet, ganja, Marie-Jeanne, cannabis, beuh, peyotl, buvard, acide, LSD, extasie... Mieux que le sexe, mieux que la fellation, 69, partouse, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise, mieux que le Nutella au beurre de cacahouètes, et le milk-shake banane, mieux que toutes les trilogies de Georges Lucas, l'intégrale des Muppets show, la fin de "2001"... Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marylin, la Schtroumfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crowford, mieux que la face B d'Abbey Road, les solos d'Hendrix. Le petit pas de Neil Armstrong sur la lune, le Space Mountain, cinelog.fr, la ronde du Père Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzie, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson, mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques, mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda, mieux que la liberté, mieux que la vie !






J'ai rencontré Caëcilia un mardi.
«Je m'en souviens, parce que j'étais installé sur le perron de l'immeuble. Il pleuvait des cordes. C'est con, mais ce jour-là, je ne l'ai pas vraiment bien vu, la nouvelle voisine du dessus. J'ai juste aperçu un parapluie jaune, et une frêle silhouette qui courrait à vive allure. C'est tout. Non, j'ai su qui elle était, et comment elle s'appelait, trois jours après. Une soirée improvisée, chez l'un de nos voisins. Il avait arrêté de pleuvoir, depuis. Caëcilia, elle avait ce petit rire, cristallin, et cette voix, fluette, enchanteresse, cette odeur permanente de bergamote et de linge propre, ce petite sourire, coincé quelque part sur son visage, tu sais, pas forcément sur ses lèvres, mais juste à leur commissures, ou bien, dans ses yeux. Elle avait le regard rieur. J'ai jamais su, comment elle arrivait à faire ça, mais ça m'passionnait. On l'entendait rire à plusieurs mètres à la ronde, et moi, je ne sais pas pourquoi, mais ça me mettait du baume au coeur. Et ses cheveux. Folles boucles blondes, frivoles; j'aimais bien d'ailleurs, quand une mèche lui barrait le visage, parce que d'un geste presque désinvolte, elle la replaçait vers l'arrière, et ainsi, je pouvais apercevoir ses yeux derechef. J'avais l'impression de tout savoir à travers ses yeux. Ils brillaient, riaient, tellement. Elle était si jolie Caëcilia, mais pas seulement. Il se dégageait d'elle, quelque chose de particulier. Le charme et la candeur à la française peut-être, je ne sais pas. C'est comme ça, tout du moins, que j'ai appris à la connaître. Derrière ma fenêtre. C'est con, quand on y repense, mais c'est la première nana que j'ai jamais osé aborder au premier coup d'oeil. Alors, je me suis contenté de l'observer. Parfois, elle se promenait sur un vieux vélo tout rouillé, et revenait toujours en utilisant la sonnette à tout va. On aurait dit une gosse, et moi, je craquais, littéralement. Certains dimanche, il y avait ce couple afro qui venait la chercher. Je ne sais pas trop ce qu'ils trafiquaient ensembles, jusqu'à ce que j'apprenne qu'il s'agissait là de ses parents. Repas de famille, sans doute. Elle revenait d'ailleurs toujours avec une pâtisserie, croissant aux abricots, qu'elle ne ramenait jamais chez elle, puisqu'elle le mangeait toujours sur le perron de l'immeuble, avant de rentrer. Elle en mettait partout, je m'en souviens, parce que la voir avec du sucre glace sur les joues et le bout du nez, ça me faisait fondre. Un jour, comme d'habitude, je scrutais à la fenêtre; et ce jour là, un truc de dingue s'est produit. Caëcilia a relevé la tête, elle m'a regardé, puis elle m'a souri. Caëcilia m'a souri. Vous savez, ce sourire là, qui lui est propre. Voilà. Et bien, ce jour là, j'ai su que c'était foutu, j'suis tombé amoureux d'elle. »



Six mois de bonheur partagés. De souvenirs désordonnés, parfois plongé dans une plénitude totale. Simulacre de bonheur. Les effluves de leurs parfums entremêlés, quelques notes de musiques s'envolant au gré d'un vieux tourne disque, l'atmosphère suave qui règne à la pénombre des bougies, un entre las de rires et de larmes, leurs sens en alerte sous l'exaltation qui les anime, ses mains crispées contre sa peau, son regard posé sur lui. Le désir qui renaît aussitôt satisfait. Passion débordante, dévorante. Jouer les divines, à la manière d'une Marylin. Aimer avec déraison, s'abreuver des moindres soupirs. Les yeux dans les yeux. Front contre front. Je t'aime. Moi non plus. Deux corps épuisés qui gisent côte à côte, et qui s'observe. Le silence, avec pour seul écho, les battements de leurs coeurs. Elle lui est tombé dessus comme ça. Comme un calice, comme un vice, comme le pêché originel. Elle déchaîne en lui, ce qu'aucune autre n'ait pu faire jadis.


L'histoire est ensuite un peu floue. Mais, il y a un peu plus d'un an, Ryan Bass est revenu en ville, avec à son bras une grande et jolie blonde. Une française, à ce qu'il paraît. Caëcilia Clarke, franchement, c'est quoi ce nom à faire dormir debout ? Si tu veux mon avis, il l'a mise en cloque. Tout le monde sait que Ryan Bass n'est que le tombeur de ces dames. Forcément, le couple est cible de ragots. Si le retour de Ryan B. fait le bonheur de la gente féminine, la venue de Caëcilia en revanche est loin de plaire. Vous ne vous rendez pas compte vous, elle a volé le coeur d'un des enfants du pays et en plus de ça, elle se la joue bonne copine avec les autres types. Non mais franchement, c'est comme ça que se comportent les françaises ? Oh attendez, à ce qu'il parait, c'est une adoptée; et qu'en plus de ça, ses parents sont noirs. Vous vous rendez-compte, noirs. Mais elle, elle est aussi blafarde que la lune. Je la déteste, elle et ses grands airs. Je me demande bien ce que Ryan peut lui trouver, sincèrement ? Moi, je serais prête à parier que c'est elle, la source du conflit entre lui et son frère, Hunter. Tsssk !

La suite ? Oh. Un poil compliqué, et tout aussi flou que les événements passés. Personne ne sait vraiment ce qui s'est réellement passé à cette période là. Ce que les gens de Montana retiennent, c'est qu'un matin, le shérif s'est pointé à la demeure où résidaient Ryan et Caëcilia, et qu'il apprit à cette dernière, le décès du plus jeune des frères Bass. Un accident d'avion tragique, à ce que l'on raconte. Caëcilia Clarke a attendu l'enterrement de ce dernier, et s'en est allé. Et puis, une vieille de Montana raconte qu'elle l'a vu passer, l'autre jour, du côté de l'épicerie. Serait-elle de retour ? Oh et puis, pourquoi être partie, comme ça du jour au lendemain ? J'te jure, cette nana est louche, elle cache des trucs, c'est moi qui te le dis.